oct
12
2011
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Retour aux affaires du monde

sceance lecture

Autant dire, pas presses de s’en aller de la. Mais certains se font rattrapper par les affaires du monde, le travail, la famille, le besoin ou l’envie de civilisation, d’ordinateur, de chauffage automatique et d’eau du robinet. Et puis, le poisson fume, c’est surtout fait pour partager autour de toast et de vodka, pour offrir ou echanger, avec les autres, ceux qu’on pas pu venir jusque la…

Pour Kostia et pour moi, il est encore temps de regler quelques affaires avant de retourner la-haut, pour la premiere partie de la saison d’hiver: faire quelques roubles en emmenant quelques touristes, preparer les habits d’hiver, les trappes, le bois, … et soi-meme, a l’arrivee d’un troisieme embarque, qui pour l’instant attend encore quelques temps, bien au chaud a l’interieur…

… et Nort qui reniffle encore, l’air de plus en plus rafraichissant…

Ecrit par admin_branchest in: Automne |
oct
12
2011
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… et tout le reste??

Apres les patates (leur taille, bien que rejouissante, devient parfois genante, difficile de les tenir dans une main pour les eplucher!!!), je tente la divertion: he, y’a pas que le poisson!!! l’automne c’est la saison d’abondance, y’a aussi les champignons, les noix de mandchourie, les pignes de kedr, le raisin sauvage, les ribina, kalina, limonnik, aubepine, … ou bien rien que le plaisir de parcourir.

Ecrit par admin_branchest in: Automne |
oct
12
2011
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La maladie poisson

La maladie « poisson », c’est tout un programme… jours et nuits! En images…

Cela dit, moi je prefere la viande…

… et le chien pense pareil…

Ecrit par admin_branchest in: Automne |
oct
12
2011
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Ulunga

Mi septembre. Nouvelle aquisition de base, quand on espere mener sa barque « survie » a Krasnii-iar: une lodka , justement, et un moteur pour la faire avancer. On a pas attendu pour prendre notre tour, et accompagner de fideles connaissances pour leur viree-peche-Bikin annuelle. Le niveau de la riviere a baisse suffisemment pour que le gros poisson descende des sources jusqu’a la riviere principale. Mais faut tout de meme aller le chercher loin, au-dela d’Ulunga parfois, le village le plus eloigne sur la Bikin, a 200km de Krasnii-iar. On en profite pour faire halte chez ses indigenes, 3 jeunes familles, a tendances elargissantes. Svieta et Ignate (23 ans environ, et 3 enfants, la derniere de 6 mois), la mere de Svieta et ses 2 jeunes fils, et Kiesha et Aliona (a peine 20 ans), elle fraichement arrivee de Krasnii-iar, s’installer avec son jeune fils. Ignate et Kiesha sont les 2 pieces « d’origine »,  plantes-la par leurs parents caucasiens, venus eux meme s’enraciner a Ulunga, quelques dizaines d’annees plus tot. Ils y ont tout construit, les maisons, la bibliotheque, le jardin, le verger qui donne les poires les plus grosses que j’ai pu voir dans la region, malgre le froid plus precoce et pincant qu’ailleurs, et les savoirs a tout faire, ultra-utiles quand on vit dans de telles conditions. Les lieux ont garde d’antan la station meteo, la ligne de telephone, l’aerodrome, une mini-chapelle en ruine (construite par les staraviere-les croyants de l’ancienne doctrine russe, eux aussi expulses par le regime Staline), et les champs de l’epoque, aujourd’hui en friche.

Je suis pas la premiere francaise a passer par la. Svieta et Ignate ont grade comme amis des explorateurs-reporters, sur les traces de Dersou Uzala (lisez Arseneev, ou le film de Kurozawa). Ulunga, c’est le nom de la riviere-source qui se jette a cet endroit dans la Bikin, et prend sa source dans les montagnes du Sikhote-Aline. Hop, l;e col passe, et on se retrouve de l’autre cote, sur les versans de la mer du Japon, Sakhaline et Hokkaido.

Ulunga, les grand-parents de Kosita ont aussi vecu la, y mettre au monde leurs premiers enfants. On y serait bien restes, tous les deux, cueillir les champignons et les brusnika tant recherchees, et y construire une maison, pourquoi pas… mais les gars s’impatientent, le poisson les appellent… et moi, quelques sceances de deterrage patate m’attendent, a la station « kolkhoze » de Laoxe.

Ecrit par admin_branchest in: Automne |
oct
12
2011
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Transition d’automne

Le crepuscule des Haricots

Comme partout -mais un peu plus vite que partout, on dirait- l’ete passe vite, les fruits et legumes ont vite muri, il est temps de tout ramasser, et de trouver le moyen (toujours rapidement) de tout concerver, hors d’atteinte du gel, des moucherolles (qui elles savent longtemps perdurer), et… des vaches! Elles sont bien les plus radicales, pour nous aider a regler la question « jardin » au plus vite, et partir en foret au plus vite.

"eu"! L'arme variante du chasseur: l'appareil photo, juste pour le plaisir d' attrapper (vu que ca se mange pas.

Parmis les revenus « recolte » sur les quels la population locale compte, y’a le quete de la racine Ginseng -illegale cela-dit. On raconte que y’a 100 a 50 ans, certains aieux Udeges ont repique des racines en pleine taiga, en lieux secrets, histoire que les Chinois de l’epoque -tous vires par Staline en 36, ne les trouve pas, et qu’en beneficient leurs decedants. Ces racines aujourd’hui sont devenues « grandes » (ca met du temps a pousser, quelques milimetres par ans), et forment parfois de vertibales « jardins », qui font la fortune de ceux qui tombent dessus, plus ou moins par hasard- les acheteurs sont restes les memes:  Chinois.

Died Piet devant le campement d'un soir

Flechage fluvial...

Kostia, lui, dit « raciner, (traduction litterale de « kornivat »- c’est pas pour moi. J’l'ai pas plante, j’vois pas pourquoi je m’embeterais a la chercher ». Faut donc compter sur d’autres « saisonneries ». Il y a bien queslques touristes-pecheurs precoces, que Died Piet (a 76 ans, le frere du grand-pere de Kostia parcours toujours la riviere de long en large) relaye petit-a-petit a Kostia, plutot fin navigateur pour son age, capable de mener haut sur la riviere, a 200, 250km du village, les pecheurs les plus assidus. Mais fin aout, la saison poisson peut encore attendre, …. le temps de s’occupper de celle des patates, qui bientot bat son plein!

Nort le Chien flair l'air d'automne, sur le chemin des "chipovnik" -eglantiers

Et les Vitamines????! Ici, pas de vergers aux lourds pommes et poires… j’ai bien trouve des pommes sauvages, taille de pois-chiche et fermes comme des marteaux. Sechees, elles serviront quand meme, a bouillir des « kompot », jus de fruits secs pendant l’hiver. Et y’a le plaisir d’aller respirer l’air rafraichissant, a la recherche d’eglantier, de « barbaris », d’aubepine, et autres baies , que certaines grand-mere m’achetent par seaux, si je parviens a en ramasser autant.

"limonnik", liane au gout citronne, pour le the-tonique du matin.

Ecrit par admin_branchest in: Automne |

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